Le BDSM est un art : l’art de se soumettre corps et âme et l’art de dominer son soumis d’une main de fer, en respectant ses limites. Vous cherchez de nouvelles idées pour dompter votre soumise ou votre soumis ? Paris Derrière vous a préparé une liste de jeux et de punitions BDSM, pour les débutants et pour les sadomasos aguerris, ainsi qu’un petit rappel des bonnes pratiques.
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À quel moment infliger des punitions BDSM ?
Les corrections sont données par le maître ou la maîtresse SM afin de corriger l’esclave quand il désobéit ou commet un affront : refuser de baisser le regard, parler sans permission, tutoiement, etc. C’est la personne dominatrice qui décide à quel moment imposer des sanctions et combien de temps elles dureront. Ces dernières peuvent être physiques (violences, jeux érotiques avec des accessoires BDSM), ou psychologiques (actions humiliantes ou frustrantes).
Quel est l’intérêt de ces sanctions ?
Pour qu’un rapport dominant dominé fonctionne, il est primordial que chacun joue son rôle à la perfection, même s’il s’agit d’un couple switch BDSM. Un soumis a un devoir d’obéissance et de respect envers son maître. Lorsqu’il fait preuve de provocation et défie l’autorité du dominant, il nuit à l’équilibre de la relation sadomasochiste. Le maître doit donc le remettre à sa place. Punir son soumis est une manière de reprendre le pouvoir. Toutefois, ces remontrances s’inscrivent dans un jeu de rôle entièrement consenti : le masochiste peut chercher délibérément à provoquer son maître. En effet, le dominateur éprouve du plaisir à infliger des humiliations sexuelles et l’esclave à les recevoir ! Les sanctions mêlent la domination et le plaisir partagé !
Les limites d’une punition
Les jeux et les punitions BDSM doivent toujours avoir été acceptés par l’esclave et son maître. Il est indispensable de connaître les limites de l’autre et d’obtenir son consentement. Par ailleurs, les pratiques BDSM ne sont pas nécessairement violentes. Le mieux est de signer un contrat de soumission avant d’entamer un rapport sadomaso avec l’autre. Ce contrat instaurera un cadre, avec des obligations et des règles à ne pas enfreindre. Les jeux dangereux sont à bannir absolument pour ne pas mettre en danger la vie de son soumis !
Idées de punitions BDSM pour débutants
Jeux de rôle et scénarios
Intégrer des scénarios et des jeux de rôle peut grandement enrichir les interactions BDSM. Vous pourriez créer des histoires où le soumis doit accomplir certaines missions ou tâches, chaque échec entraînant une punition correspondante. Cela ajoute une narration captivante à la session, augmentant ainsi l’excitation et l’engagement des participants.
Des éléments comme des déguisements ou des scripts précis peuvent accentuer le réalisme du scénario et rendre l’expérience encore plus immersive.
Les punitions d’école
Les punitions infantilisantes s’avèrent généralement très humiliantes. Si votre soumis se montre défiant à votre égard, n’hésitez pas à le mettre au coin, à lui faire écrire des lignes ou à l’obliger à relire le contrat BDSM à voix haute. Cela l’aidera à apprendre la leçon et l’incitera à ne plus recommencer ! Et pourquoi ne pas pimenter ce scénario érotique avec une petite fessée cul nu ? Les punitions éducatives n’ont plus leur place dans les écoles, nous sommes d’accord ; néanmoins, elles sont parfaites dans les rapports SM !
Faire les tâches ménagères
Punir un soumis, c’est également un bon prétexte pour lui faire faire le ménage dans votre appartement. Un plumeau, un déguisement de soubrette, et le voilà prêt pour astiquer l’argenterie ! Faites-lui récurer le carrelage à quatre pattes pendant que vous le rouspétez. Soyez maniaque et perfectionniste ! Les dominas et les maîtres sadiques prendront un malin plaisir à resalir derrière lui.
Défis et comptes à rebours
Pratiquer le décompte durant une série de punitions peut ajouter une couche supplémentaire de discipline. Par exemple, le soumis doit compter chaque coup reçu. S’il manque un nombre ou montre un signe d’appréciation excessif, il doit recommencer depuis le début. Ce type de défi aide à maintenir la concentration et à renforcer la structure de la séance.
On peut aussi instaurer des défis chronométrés, où le soumis doit accomplir une tâche dans un temps imparti sous peine de subir une pénalité prédéterminée.
L’humiliation publique
Pour certains, l’humiliation publique peut être un puissant outil de domination. Cela peut aller d’un simple acte comme demander au soumis de porter une pancarte affichant une excuse, à des défis plus subtils, comme exiger que le soumis adresse la parole aux autres d’une manière spécifique ou porte des accessoires discrets qui rappellent constamment sa position de soumission. Cependant, il est crucial de connaître les limites psychologiques du soumis et de ne jamais franchir celles-ci sans son accord préalable.
Attacher son soumis avec des menottes
Les menottes sont le comble de l’érotisme ! Elles servent à dominer l’esclave en le privant de sa liberté de mouvement. Vous avez deux possibilités : attacher ses deux mains ou attacher l’une de ses mains à un objet (barreaux du lit, radiateur…). Vous pourrez lui infliger de délicieux sévices (fessée, chatouilles, fouille anale…) ou le frustrer en vous masturbant devant lui. Sachez que les menottes se marient à la perfection avec le bâillon et le bandeau occultant… On dit ça, on ne dit rien !
Idées de punitions BDSM pour les sadomasos expérimentés
La laisse et la gamelle
Certaines personnes dominées ont le fantasme d’agir comme un chien ou une chienne. Comblez les désirs de soumission de votre partenaire avec des idées de punitions BDSM très coquines… Vous pouvez, par exemple, le promener en laisse dans votre salon ou votre jardin et le contraindre à manger à même le sol, dans une gamelle. Si votre relation BDSM comprend aussi des rapports sexuels, profitez-en pour le pénétrer en levrette pendant que vous vous agrippez à son collier.
Enfermer son soumis dans une cage
Les sadomasos expérimentés décident parfois de réprimander leur partenaire en l’enfermant dans une cage. C’est drastique, mais ça fait son petit effet… Une fois que votre soumis est privé de liberté, le jeu ne fait que commencer ! Soyez inventif ! Demandez-lui de vous faire une fellation entre les barreaux, exigez qu’il mange dans sa cage, faites un strip-tease devant lui, etc. En revanche, si votre esclave à des tendances claustrophobes, évitez ce genre de pratique.
La croix de Saint-André
La croix de Saint-André, c’est l’attirail de soumission par excellence ! Cet objet en forme de X vous permet d’attacher votre soumis jambes et bras écartés. Une fois qu’il sera complètement immobilisé, son corps sera à votre entière disposition. La croix de Saint-André est la porte ouverte à la créativité sexuelle : fouilles anales ou génitales, caresses langoureuses, chatouilles avec un plumeau… L’excitation sera à son maximum !
Le trampling
Vous cherchez des idées de punitions BDSM hards pour les fétichistes des pieds ? Le trampling signifie piétinement en anglais. Le but est donc de marcher sur son soumis, avec ou sans chaussures. Cette technique est pratiquée par beaucoup de maîtresses SM. Enfilez vos bottes de domina et montrez à votre soumis qui commande ! Au passage, demandez-lui de lécher vos escarpins ! Attention à ne pas y aller trop fort avec le trampling : l’objectif n’est pas de crever des yeux avec des talons ou de briser des côtes !
Le bondage
Les cordes shibari, ça vous dit quelque chose ? Le bondage shibari, d’origine japonaise, se situe à mi-chemin entre l’art et la sexualité. Il consiste à ligoter une personne avec de fines cordelettes en chanvre ou en jute. Cette pratique fera vivre une expérience unique à votre partenaire, qui sera à votre merci. Il est même possible de le suspendre en hauteur ! Néanmoins, il faut s’assurer que les liens sont solides et les nœuds correctement faits. Veillez à ne pas trop serrer les cordes, car cela risquerait d’entraver la circulation du sang.
La flagellation
Si vous jouez désormais dans la cour de grands, laissez tomber la gentille petite fessée et passez à la flagellation. Vous aurez le choix entre plusieurs types d’accessoires : la ceinture, le fouet ou encore le martinet. L’important, c’est que ça claque ! Si votre soumis n’écoute pas vos ordres, retirez-lui ses sous-vêtements, mettez-le à quatre pattes et fouettez-lui le derrière avec fermeté. N’oubliez pas la crème apaisante après la séance afin de soulager la douleur.
La bastonnade
Dans la même idée, la bastonnade consiste également à frapper son soumis, mais cette fois avec un bâton ou une canne. Attention bien sûr à l’intensité des coups, pour ne pas le blesser gravement.
Idées de punitions BDSM pour hommes soumis
La privation d’éjaculation
Vous aimez les punitions BDSM axées sur la frustration ? Faites en sorte que le plaisir de votre esclave soit entièrement entre vos mains ! Empêcher un homme d’éjaculer est un petit jeu très pervers, mais efficace ! Masturbez-le, léchez ses testicules ou effectuez une fellation : lorsque le désir atteindra son paroxysme, cessez immédiatement tout contact charnel. Cela vous apportera un sentiment de toute-puissance !
La cage de chasteté
Voici un autre jeu SM de frustration, auquel vient s’ajouter une petite dose de souffrance physique ! Quand le pénis d’un homme soumis est emprisonné dans une cage de chasteté, bander devient compliqué, et même… douloureux ! Monsieur ne s’est pas bien comporté avec sa maîtresse ? Hop ! On enfile la cage de chasteté ! Vous devrez tout faire pour exciter votre homme ! Un strip-tease ultra sexy ? Une séance de masturbation sous ses yeux brûlants d’ardeur ? Une chose est sûre, ça risque de faire très mal !
Le facesitting
Vous souhaitez trouver des idées de punitions BDSM pour un amateur de fesses ? Il est temps d’asseoir votre domination dans le sens littéral du terme en vous asseyant sur le visage de votre soumis ! On appelle cette pratique le facesitting. À travers ce jeu, l’homme a la sensation de vénérer sa domina comme aucune autre personne au monde ! La femme, quant à elle, tire une immense satisfaction à soumettre physiquement un homme.
Idées de punitions BDSM pour femme soumise
Se mettre nue et attendre son maître dans une position sexy
Votre soumise a une âme un peu rebelle ? Elle a la bougeotte et ne peut s’empêcher de parler quand cela ne lui est pas autorisé ? Ce comportement indique peut-être qu’elle souhaite recevoir une sanction digne de ce nom ou qu’elle considère que vous manquez d’autorité. Fixez des règles qui vous aideront à reprendre le contrôle. Avant votre venue, exigez d’elle qu’elle se déshabille et vous attende dans une position qui vous excite.
Ne pas porter de sous-vêtements
Si votre soumise vous désobéit, infligez-lui une punition très coquine… Demandez-lui de ne pas porter de culotte ni de soutien-gorge sous ses vêtements. Pimentez ce moment en l’emmenant faire un tour dehors. Cela sera l’occasion de la caresser en glissant discrètement votre main sous sa robe… Prenez garde à ne pas être vus ! Ce jeu BDSM plutôt soft sera aussi excitant pour vous que pour elle !
Le désir télécommandé
Un autre jeu intéressant consiste à utiliser des jouets à commande à distance, tels que des œufs vibrants. Dans ce cadre, le dominant a le pouvoir d’activer ou désactiver le jouet quand bon lui semble, ajoutant un élément de surprise et de contrôle. Cela permet de jouer avec le plaisir du soumis tout en renforçant la dynamique de pouvoir entre les partenaires.
Mettre des pinces tétons ou une pince vulve
Si vous voulez mettre en place des punitions BDSM un peu plus rudes, testez les pinces tétons ou la pince vulve. Ces accessoires SM permettent de stimuler des zones hautement érogènes tout en procurant de la douleur. Pour rendre cette expérience encore plus intense et pour inculquer la discipline à votre partenaire effrontée, vous pouvez la doigter ou la sodomiser pendant qu’elle porte les pinces.
Punitions BDSM : 5 règles d’or
Parce que l’on inflige pas une punition BDSM n’importe comment, on vous donne quelques règles pour un plaisir partagé garanti.
Le plaisir avant tout
Non, la punition n’exclut pas le plaisir. Au contraire ! Et les deux parties doivent prendre du plaisir. En tant que dominant.e, il est essentiel que vous vous souciez du plaisir de votre soumis.e. Vous pouvez par exemple s’assurer auprès d’elle ou de lui qu’il ou elle prend du plaisir. Même sans lui poser explicitement la question, les gémissements ne trompent pas. Vous saurez ainsi s’il s’agit de plaisir ou de douleur.
Le consentement et la confiance
Comme dans toute pratique sexuelle, le consentement est une base indiscutable. La personne qui reçoit la punition doit être consentante. Cela se traduit ici par une bonne connaissance des limites de la personne soumise pour ne pas les outrepasser. De plus, la pratique nécessite un certain laisser aller avec son partenaire et donc d’avoir confiance en lui.
Le safeword
Mot, préalablement défini par le maître et sa soumise (ou la maîtresse et son soumis), permettant de stopper immédiatement n’importe quel acte non désiré ou qui dépasse les limites de la personne soumise, le « safeword » est indispensable ! Il peut même être écrit dans le contrat BDSM qui lie deux personnes entre elles dans la pratique régulière d’actes BDSM.
La maîtrise de la juste peine par la personne dominante
La personne dominante doit en effet réussir à bien mettre en adéquation la punition avec la faute commise. En ce sens, il doit d’abord bien maîtriser la sensation procurée à la personne soumise. Pour ne pas lui faire mal d’une part. Et d’autre part, pour que chaque faute ait la juste punition. Un cas de désobéissance grave peut par exemple provoquer une sensation légèrement désagréable pour que la personne fautive n’ait pas envie de recommencer et apprenne de ses erreurs. Quoique… Une punition ne doit également ni être trop courte, ni être trop longue, ce qui nécessite une bonne gestion du timing.
La mise en place d’un système de récompenses
Après l’effort, le réconfort ! Pourquoi ne pas cajoler sa soumise en lui titillant le clitoris jusqu’à l’orgasme juste après lui avoir rendu les fesses toutes rouges, ou donner une fellation à son soumis après lui avoir imposé une cage de chasteté ? En matière de BDSM, les récompenses sont aussi importantes que les punitions.
D’ailleurs, la plupart des adeptes de BDSM pratiquent automatiquement la mise en place d’une récompense après toute correction. La récompense permet aussi de renforcer aussi le rôle de la personne dominante auprès de la personne soumise en lui montrant son intérêt. Et du côté de cette dernière, la récompense après la punition augmente le désir de bien faire, de plaire et de satisfaire davantage son maître ou sa maîtresse.
En matière de récompenses, vous avez le choix : des baisers, des caresses, un orgasme, une invitation au restaurant… C’est vous qui savez le mieux ce qui plaira à votre soumis.e.