Femme en costume SM avec un masque qui se fait étrangler par un homme en costard

Tout savoir sur la femme soumise à son maître SM

Quand un dominateur et une dominée se rencontrent, il y a du magnétisme dans l’air ! C’est le match parfait ! L’un jouit d’un pouvoir absolu de contrôle, l’autre éprouve une excitation sans limites lorsque la poigne de fer de son amant vient la punir… La soumission est un jeu érotique de transgression qui oscille entre humiliation, douleur et plaisir. Voici nos astuces pour devenir une femme soumise à son maître SM.

Comment se comporte une femme soumise à son maître SM ?

Les règles de savoir-vivre SM

Un maître SM rêve de rencontrer une femme soumise exemplaire, qui ne lésine pas avec les bonnes manières ! À quoi la reconnaît-on ? Sa courtoisie se manifeste tout d’abord dans son vocabulaire et dans sa façon de s’adresser au dominateur. Afin de lui exprimer son respect, elle utilise généralement le vouvoiement et l’appelle Maître ou Monsieur. Son langage est sincère, dénué de mépris, d’arrogance ou de moquerie.

Les formules de politesse foisonnent entre ses lèvres :

  • “Merci, Maître”
  • “S’il vous plaît, Monsieur”
  • “Avec plaisir, Monsieur”
  • “Je vous en prie, Maître”
  • “Veuillez m’excuser, Maître”

Enfin, elle ne touche pas son partenaire si elle n’y a pas été autorisée et se présente à lui en étant toujours propre sur elle.

La docilité et la servitude

Les désirs du dominateur sont des ordres ! La soumise courbe l’échine en faisant preuve d’un dévouement total à son égard. Elle s’abstient de tout affront et de toute provocation, obéit aux règles de soumission qu’il lui impose et exécute ses demandes immédiatement, sans protester ni poser de questions. Elle n’a pas son mot à dire sur les exigences de l’homme ! Savoir se conformer à la hiérarchie établie est primordial quand on est un objet de désir.

La loyauté et la fidélité sont ses principales qualités : elle ne trahit pas son maître et n’écoute que lui.

Elle sait rester à sa place, baisser les yeux et adopter des positions SM de femme soumise. Ses attitudes renforcent le rapport dominant dominé et permettent à l’homme d’avoir le dessus physiquement et psychologiquement.

Homme qui caresse les lèvres d'une femme soumise avec un masque de lapin

La communication entre un maître et sa dominée

Dans le couple SM, la femme soumise à son maître communique avec lui d’une voix douce et compréhensive. Elle ne hausse jamais le ton. L’homme, au contraire, a une voix assurée, parfois autoritaire. C’est lui qui décide et ordonne, mais cela n’empêche pas la femme d’entreprendre. Cette dernière lui montre sa volonté de le servir avec des phrases telles que : “Puis-je faire quelque chose pour vous, Monsieur ?”, “Qu’est-ce qui pourrait vous faire plaisir, Maître ?” Elle peut également proposer de nouvelles choses pour satisfaire son désir de puissance. Elle lui demandera cependant toujours la permission afin de ne pas le contrarier.

Le dominant aime que sa soumise exprime son admiration envers lui et le plaisir qu’elle éprouve en sa compagnie. Elle n’hésite donc pas à user de compliments.

L’anticipation des désirs de son maître SM

La soumission est un apprentissage de longue haleine ! La dominée aura besoin de temps pour prendre ses marques. Au début de la relation SM, l’homme est très directif.

Avec l’expérience, à force de se soumettre à son maître, l’esclave le connaît sur le bout des doigts ! Elle comprend les rouages de sa pensée comme si elle habitait dans sa tête. Elle a parfaitement intégré les rituels de soumission exigés si bien qu’elle adopte une passivité active. Cela signifie qu’elle est en mesure d’anticiper la plupart de ses désirs avant même qu’il ne lui donne des ordres. Par exemple : se déshabiller en sa présence ou s’asseoir sur ses genoux lorsqu’il lui raconte sa journée. Elle sait quand se taire, quand parler, ce qu’il faut faire ou ne surtout pas faire.

Femme soumise agenouillée sur une table en lingerie SM

Les punitions et les humiliations

Nous voilà dans le vif du sujet ! Les châtiments font partie intégrante des jeux SM. Si la personne dominée déroge à une règle, désobéit ou se comporte de manière effrontée, elle en subit les conséquences ! Le maître lui inflige des punitions corporelles ou psychologiques en tout genre telles que :

  • La fessée érotique
  • Les coups de martinet
  • Le bondage
  • Les pinces tétons
  • La privation d’orgasme : l’homme masturbe la femme et s’arrête juste avant qu’elle jouisse.

Aux punitions, viennent s’ajouter des humiliations :

Les deux individus du couple SM y trouvent leur compte ! Le sadique se sent puissant et la masochiste atteint la jouissance à travers la souffrance. En verbalisant sa douleur avec des cris, des plaintes et des gémissements, elle excite encore davantage son partenaire.

Homme en costard cravate bleu qui tient une cravache

Comment pratiquer le sadomasochisme en toute sécurité ?

Choisir le bon maître

Si vous êtes en couple avec quelqu’un qui voudrait vous dominer, réfléchissez bien avant d’accepter d’endosser ce rôle. Êtes-vous sûre que la posture de la soumise vous convient ? Se laisser soumettre pour faire plaisir à son amoureux, mais sans en tirer aucune satisfaction, serait très malsain.

Si vous êtes une femme dominée à la recherche d’un maître SM, vous pouvez consulter les annonces des sites de rencontre BDSM afin d’expérimenter le sadomasochisme aux côtés d’un passionné. Prenez le temps de communiquer avec lui. Vous vous apprêtez à remettre votre liberté et votre sécurité entre ses mains. Il doit vous inspirer confiance ! Renseignez-vous sur ses fétichismes sexuels et n’ayez pas peur de fixer des règles et de refuser catégoriquement des pratiques qui vous déplaisent. Malgré les apparences, un bon maître SM n’est pas centré uniquement sur ses jouissances et sur la concrétisation de ses fantasmes. Il est aussi capable d’être aux petits soins avec sa partenaire.

Le contrat de soumission

Certains dominateurs rédigent un contrat de soumission. Il n’a aucune valeur légale. Son rôle est d’exciter votre partenaire ! Avec cet accord, il aura l’impression de vous posséder. Néanmoins, lisez attentivement ce bout de papier avant de le signer, car il contient des informations très importantes. Il mentionne la durée de l’engagement et son contexte (certains couples s’adonnent à la domination h24, d’autres pendant leurs ébats sexuels seulement), les obligations du maître ainsi que celles de la soumise. Il pourra par exemple être indiqué le code vestimentaire souhaité, le langage à employer, les sanctions possibles, etc. Vous saurez exactement où vous mettez les pieds !

Si vous voulez éclaircir quelques points ou modifier des aspects du contrat (pas de souffrance physique, pas de sodomie, rapports sans pénétration), vous êtes libre de le faire. Dans la vraie vie, vous êtes une personne indépendante, qui a le droit de donner son avis ou de refuser des pratiques sexuelles qui la dérangent.

Le safe word

Vous vous en doutez, en devenant une femme soumise à un maître SM, il ne faut pas s’attendre à du sexe vanille… On est plutôt sur des jeux BDSM à base de flagellation, de menottage et de bondage. Ce genre d’expériences est très enrichissant lorsque l’on a un penchant sadomaso. Pour éviter les dérapages, pensez à inventer un safe word (mot de sécurité). Cela permet à l’homme de ne pas aller trop loin et de faire la distinction entre la souffrance jouissive et la souffrance insupportable.

Bannir les pratiques BDSM à risque

Repousser constamment ses limites n’est pas une bonne chose. Plus on tire sur la corde, plus elle risque de casser. En parlant de corde… Attention à ne pas serrer trop fort les nœuds pendant une séance de bondage ! Si les membres de la personne ligotée deviennent bleus, c’est que son sang ne circule pas correctement !

En raison de leur dangerosité, certaines pratiques sont vivement déconseillées. Ne mettez jamais de force en étranglant votre partenaire ! L’asphyxie érotique est un jeu très périlleux, tout comme les jeux impliquant des couteaux ou de la drogue.

Et le consentement dans tout ça ?

Vue de l’extérieur, la fille est entièrement assujettie aux désirs de l’homme. Pourtant, il ne faut pas confondre brutalité et violence, domination et contrainte. Il ne s’agit que d’un scénario coquin entre adultes consentants ! Le consentement de la femme tient une place fondamentale dans les rapports sadomasos. Sans lui, leur sexualité serait abusive et toxique.

La femme soumise à son maître SM n’est pas une victime, loin de là ! Elle fait le choix de la soumission de façon libre et éclairée et elle en tire un très grand plaisir ! Par ailleurs, elle n’a aucune obligation réelle envers son maître. Rien de l’empêche de mettre fin à cette relation si elle ne lui convient plus.

Est-ce malsain de se soumettre à un homme ?

Le dominant n’est pas un gros macho capricieux qui se contente de donner des ordres et de distribuer des fessées ! Il est très attentif au bien-être de sa soumise et assure sa sécurité lors des séances de BDSM.
À partir du moment où tout le monde est majeur, vacciné et que chacun prend son pied en respectant les limites de l’autre, la soumission n’est pas malsaine !

Certaines femmes font même le parallèle entre la sexualité SM et le féminisme. Elles considèrent qu’elles vivent une sorte de libération sexuelle à travers ces transgressions, car elles s’affranchissent des rapports traditionnels en réalisant leurs fantasmes ! Derrière leurs airs soumis, c’est peut-être elles qui mènent véritablement la danse…

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