La sodomie, considérée comme tabou et déviante à une époque, est aujourd’hui une pratique sexuelle très rependue en France depuis l’avènement de la pornographie. Se faire prendre par-derrière est devenu une expérience banale qui ne laisse personne indifférent ! On adore ou on déteste ! Vous trouverez ici nos meilleurs conseils pour bien pratiquer l’art de la sodomie…
La sodomie, une pratique qui fait fantasmer les hétéros…
La sodomie entre un maître et son élève était monnaie courante dans la Grèce antique et la Rome Antique. En effet, on la considérait comme une manière de transmettre le savoir. Les Grecs et les Romains avaient décidément des méthodes d’apprentissage bien singulières… Si aujourd’hui elle est encore beaucoup assimilée à l’homosexualité masculine, de plus en plus de couples hétéros s’y adonnent de façon plus ou moins régulière. Sa connotation “contre-nature” fascine une grande partie de la gent masculine, et spécialement les hommes qui apprécient les rapports de domination et de possession. Les femmes, de leur côté, se montrent souvent plus réticentes au sexe anal, bien qu’elles soient 51% en France à l’avoir déjà expérimenté. La principale cause d’appréhension est la douleur. Néanmoins, la pratique de la sodomie présente l’avantage d’éviter les risques de grossesse.
La pornographie a sans aucun doute participé à la démocratisation du sexe anal à travers ses nombreuses scènes de plan à trois HHF où la femme se fait prendre en double pénétration.
Pourquoi pratiquer la sodomie ?
Pour qu’un rapport anal se passe bien, il ne faut jamais se forcer ! Cette règle vaut pour la sexualité en général. Soit on le sent et c’est tant mieux, soit on ne le sent pas et c’est tant pis ! Tous les goûts sont dans la nature ! Les bonnes raisons de pratiquer la sodomie sont donc l’envie et le plaisir. Certains amoureux hétéros l’expérimentent par curiosité afin de pimenter leur vie sexuelle de couple ou pour assouvir un fantasme de femme soumise et d’homme dominant. Dans des cas plus minoritaires, c’est la femme qui pénètre l’homme avec un godemichet. Cela peut avoir lieu dans le cadre d’une relation BDSM, mais pas forcément.
Quel type de plaisir procure le sexe anal ?
Chez les hommes, la sodomie est un bon moyen de stimuler la prostate – aussi appelée point P – située sous la vessie et devant le rectum. On accède à cette zone masculine hautement érogène uniquement par voie anale. En vous faisant sodomiser, messieurs, vous pourrez explorer une nouvelle forme de jouissance, et, avec un peu de chance, atteindre l’orgasme prostatique !
Chez les femmes, le plaisir anal est également physiologique ! En effet, le clitoris, le vagin et le sphincter sont liés par les mêmes terminaisons nerveuses et vaisseaux sanguins.
Enfin, se faire sodomiser permet d’éprouver un plaisir psychologique lorsque l’on est friand de relations dominant-dominé ! Ces ébats torrides s’accompagnent parfois de fessées érotiques plus ou moins virulentes et d’insultes sexuelles… Avec les sextoys vous pourrez réaliser une pénétration vaginale et une pénétration anale de façon simultanée, décuplant ainsi les sensations chez la femme !
Dans quelles positions pratiquer la sodomie ?
On peut sodomiser sa copine ou son copain dans la plupart des positions, mais certaines sont plus adaptées que d’autres à cette pratique. La levrette convient très bien au sexe anal, car elle offre à la personne qui pénètre une vue directe sur l’anus de la personne pénétrée. Avec cette posture, l’homme peut caresser le clitoris de la femme pour augmenter l’intensité du plaisir.
D’autres positions du Kamasutra sont propices à la sodomie : la cuillère, l’enclume et le bateau ivre. Dans la première position, l’homme se place derrière son ou sa partenaire allongé·e sur le côté, les genoux repliés. Dans les deux autres positions, la personne pénétrée a les jambes relevées, ce qui facilite grandement la pénétration anale.
Les précautions à prendre
Parler avant de pénétrer
C’est la règle de base ! On ne s’aventure pas en terre inconnue sans y avoir été invité ! Si vous fantasmez à l’idée de sodomiser votre chéri·e, parlez-en avec elle ou avec lui pour connaître son avis sur le sujet et ses éventuelles craintes. Si ce désir émerge à l’improviste durant une partie de jambes en l’air, posez-lui la question sans y aller par quatre chemins. C’est oui ou c’est non. Si elle ou il hésite, prenez ça pour un non et reparlez-en à un autre moment. On ne parlemente pas avec l’amour ! En plus, dans le feu de l’action, ça casse l’ambiance !
Une pénétration en douceur
Allez-y mollo, on n’est pas dans un film de Rocco ! L’anus est une zone très vascularisée et innervée ! Si vous insérez votre chibre à la va-vite, vous risquez de faire plus de mal que de bien à votre bien-aimé·e. Bien pratiquer la sodomie, c’est savoir prendre son temps. Allez-y en douceur, en commençant par caresser et/ou par lécher l’anus. Vous pourrez ensuite introduire quelques doigts. Évitez de reproduire ce que l’on voit dans les films porno et laissez la personne pénétrée guider les mouvements de va-et-vient. Elle sait mieux que vous ce qu’elle est capable de supporter et comment atteindre l’orgasme anal.
Le lubrifiant : le meilleur ami de la sodomie
Contrairement au vagin, qui sécrète de la cyprine lorsqu’une femme est excitée, l’anus ne se lubrifie pas naturellement. C’est pourquoi nous conseillons aux individus souhaitant pratiquer le sexe anal d’étaler du lubrifiant afin de préparer le terrain ! N’hésitez pas à avoir la main lourde avec ce produit ! Si vous ne possédez pas de lubrifiant, vous pouvez faire avec les moyens du bord : la salive ou la cyprine.
On ne se balade pas de trou en trou…
Les bactéries présentes dans le rectum peuvent altérer la flore vaginale. Après une sodomie, on ne rentre donc pas dans le vagin sans avoir lavé son pénis ou changé de capote au préalable. Par ailleurs, n’oubliez pas que ce type de rapport ne protège pas des IST ! Si vous n’entretenez pas une relation sérieuse avec votre partenaire, utilisez systématiquement un préservatif ! Faire une fellation après une sodomie ne comporte pas vraiment de risque, mais sachez tout de même que votre pénis ne sera pas forcément clean clean… C’est plutôt une affaire de goût, dirons-nous (sans mauvais jeu de mots !).
Le lavement avant le sexe anal, pour ou contre ?
Pendant une sodomie, il arrive que des matières fécales viennent souiller les draps et le sexe de l’homme. Ce n’est jamais agréable, mais ça arrive ! Si vous craignez ces petits incidents, vous pouvez toujours faire un lavement anal. Toutefois, évitez d’abuser de cette méthode, car, à force, elle peut endommager les muqueuses du rectum et la flore intestinale. Certaines personnes gâtées par la nature ont un tube digestif qui se vide mieux que d’autres. Pour elles, le lavement sera inutile.
Comment faire un lavement avec une poire à lavement ?
La poire à lavement est une petite poche dotée d’une canule, permettant de décoller les selles déposées sur les parois du rectum. Pour faire un lavement, remplissez la poire d’eau tiède, couchez-vous en position latérale et introduisez-vous la canule dans l’anus. Le liquide s’injecte en exerçant une pression sur la poire. Retenez-le ensuite dans le corps quelques secondes, puis évacuez-le comme si vous alliez à la selle. Répétez l’opération jusqu’à ce que l’eau qui sort de l’anus soit parfaitement claire ! Il ne vous restera plus qu’à prendre une douche et vous serez prêts pour pratiquer la sodomie !